Bruno:
Depuis toujours, on apprend à coder avec des livres, des documentations et des tonnes de lignes de texte. Mais est-ce vraiment le format le plus adapté à tout le monde ? Dans un monde où Kubernetes ressemble parfois plus à un casse-tête qu'à une simple stack, l'apprentissage visuel pourrait bien être une solution, schéma, illustration, diagramme, et s'y voir aider vraiment à comprendre. Mais alors, pourquoi les contenus textes sont-ils si rarement adaptés au cerveau visuel ? comment représenter un pod en plein Covid, et surtout, comment intégrer ces pratiques dans notre quotidien pour mieux apprendre, expliquer et partager. Pour répondre à ces questions illustrées, je ne reçois pas Léonard de Vinci, mais elle s'y connaît, en schéma technique. Aurélie, bonjour. Salut. Alors Aurélie, est-ce que tu pourrais te présenter pour les quelques personnes qui ne te connaîtraient peut-être pas ?
Aurelie:
Je m'appelle Aurélie Vache, je suis développeur VODCache chez OVH Cloud depuis 3 ans et demi, et je suis 20 ans, presque, dans la tech, en fait.
Bruno:
Alors, comme on se voit pour parler d'apprentissage, la première question que je me dois te poser, c'est toi, comment est-ce que tu as appris à coder ?
Aurelie:
Ah, une question. Alors, en fait, j'ai commencé, on va dire, vraiment à apprendre à coder, on va dire, seul, donc de manière autodidacte. J'ai eu, en gros, dans mon premier alliateur, un HP à 133 MHz, 133 MHz, à l'époque c'était énorme, je partage c'est beaucoup et du coup j'ai eu un orienteur et j'étais la seule personne dans la famille avec ma mère et mon beau-père à savoir m'en servir, du coup j'ai appris seule et très rapidement en fait et aussi après quelques années en troisième, j'étais dans un club d'informatique où j'ai créé mes premiers sites web avec front page etc.
Bruno:
On a tous fait les erreurs.
Aurelie:
À l'époque, c'était le summum. Et du coup, je commençais seule à apprendre à coder et je pense que mes premières lignes de code c'était en turbo pascal. Et on va dire que ça m'a très on veut dire vite... Plus, en fait. C'était cool.
Bruno:
T'as fait des études d'ingénierie après, ou de dev de manière générale, ou t'as continué sur un track autodidacte ?
Aurelie:
Alors, en fait, j'ai fait un bac STT, donc sciences et technologies du tertiaire, options infantiques de gestion. Et en gros, c'était un bac à l'époque. À l'époque, tu avais encore bac S, bac ES. je ne sais pas si les auditeurs auditrices, c'est bon, ils ont connu quand même. Parce que ça change beaucoup. Et le truc, c'est que j'ai fait ce bac STT parce qu'à l'époque, j'ai mon conseiller de rotation, en 3ème, qui m'a dit, alors Aurélie, j'aime le... C'est ça ? J'aime l'informatique. Donc il m'a dit, tu es une bonne élève, donc si tu veux faire de l'informatique, du dev, il faut faire ce bac-là. Et moi, en fait, à aucun moment, j'ai eu un CPE, quelqu'un qui m'a dit il faut faire une école. Ingénière en fait jamais eu jamais donc du coup j'ai fait un bac et cet été après j'ai continué j'ai fait un BTS donc pareil c'est le BTS informatique de gestion option développeur d'application et après en fait, je voulais continuer donc avec 3 ans plus pour faire un iubémiage sauf que donc j'ai été pris par dossier, mais, après, je suis allée faire un oral. J'ai fait l'oral. Il y avait un jury de 7-8 personnes. J'étais très stressée. J'ai beaucoup bégayé. Donc, je n'ai pas pu faire trois ans de plus, mais j'ai continué un an de plus avec une science pro.
Bruno:
Tu as eu, j'imagine, mais tu as eu aussi vu l'époque, parce que moi, j'ai appris aussi à coder à peu près dans les mêmes époques. Je me souviens effectivement des ordinateurs à l'époque où ça se comptait en quelques centaines de mégaherts.
Aurelie:
On faisait attention à l'époque.
Bruno:
Mais oui, c'était... À l'époque, il y avait quand même assez peu de contenu, disponible. On apprenait beaucoup avec des livres. Il y avait déjà quelques ressources qui commençaient à popper sur Internet, mais quasiment tout en anglais.
Aurelie:
Alors, tu avais quand même le site développer.com. C'est là où j'ai appris pas mal le Java. Et tu avais également le site du zéro, qui est maintenant Open Classroom. Si les seniors sont bons.
Bruno:
Peut-être, je ne savais pas que c'était là.
Aurelie:
Le site du zéro, moi, à l'époque, c'était génial. C'est là où on commençait à avoir des ressources en français. C'était gratuit. Et oui, en fait, le site du zéro, si je n'ai pas de bêtises, les auditeurs font « Ah non, j'ai des bêtises ! » Si je n'ai pas de bêtises, le site du zéro, après, ça a été racheté, où il y a eu en gros un changement avec...
Bruno:
Donc, le sujet que tu viens évoquer avec nous aujourd'hui, c'est effectivement cette notion d'apprentissage visuel. Pour essayer de faire une transition vers ce sujet-là, est-ce que tu penses que... Parce qu'au final, il y a plein de gens qui ont su apprendre à coder avec ces environnements purement textuels il y a pas mal d'années, mais en même temps, on codait pas de la même façon, la complexité était pas la même à l'époque.
Aurelie:
Les technologies aussi.
Bruno:
Et donc t'as effectivement ton livre qui est sorti sur Cube, et c'est vrai que moi aujourd'hui quand je vois la complexité de ce qu'est un Cube si c'était uniquement lire de la doc je pense qu'effectivement ça aurait été un peu abrupt on va dire, qu'est-ce que tu vois comme au-delà peut-être même de ces sujets de complexité qu'est-ce que tu vois toi comme intérêt, et puis même déjà avant le pourquoi qu'est-ce qu'on entend par un apprentissage visuel.
Aurelie:
En fait comme tu l'as dit à l'époque et même encore on va dire que la majorité des livres pour apprendre des langages pour apprendre des concepts, des techniques de l'informatique, c'est des livres avec des mots, comme on en voit là, sur la pièce en fait et le truc c'est que c'est bien sauf que, je me suis aperçu aussi à la longue, avec tous mes articles de blog, tout mon contenu, mes talks et mes livres, en fait, je me suis aperçu que mettre du visuel, en gros, cela permet de rendre concrets des concepts qui sont abstraits, en fait. Et du coup, cela permet de mieux apprendre, de mieux comprendre, de se rappeler, et mettre un visuel, mettre une image sur un concept qui est totalement abstrait ça te permet toi de comprendre mieux également du coup le visuel ça permet de comprendre de mémoriser, d'apprendre et aussi grâce au visuel ça te permet également toi de transmettre également.
Bruno:
Alors c'est vrai que moi j'ai aussi souvent cette tendance parfois à avoir envie plutôt de prendre un crayon, mais c'est vrai que quand tu prends un crayon t'as pas envie d'écrire des lignes de code parce que c'est pas le... On a fait par contre Moi ça j'ai jamais connu mais on m'a déjà parlé effectivement d'entretien de recrutement où il fallait écrire du code avec un stylo, mais moi ça vous ça j'ai jamais eu, Mais donc dans cette notion d'apprentissage visuel l'idée c'est effectivement de passer uniquement par du graphe, par du dessin par leur présentation ?
Aurelie:
En fait, c'est simple, parce que si tu dois, même si tu as un problème et que tu veux poser la question à tes collègues, que ce soit en vrai ou en remote, etc., ou bien si tu as une problématique et que tu veux l'expliquer, tu es bloqué, donc tu as besoin qu'on t'aide, avoir le réflexe. Prendre un crayon, un bout de papier, une feuille, ou bien tu as une tablette, tu prends ta tablette, ou bien tu as quelques outils en ligne qui te permettent d'avoir un tableau blanc. Tu as aussi quelques outils comme. Excalidro. Il y a un site en ligne qui te permet de faire des schémas de façon avec un crayonné sympa. Et avoir ces outils ou même un crayon en papier, toi, du coup, tu vas te dire attends, j'ai cette question, j'ai cette problématique, donc du coup toi ce que tu vas faire c'est que tu vas te forcer déjà tu vas te forcer à essayer de conscrire ce que tu as dans la tête avec des carrés, des flèches, des ronds, et ça en fait c'est un minimum si tu schématises, si tu mets un mélange de mots un mélange de flèches, un mélange de schémas ce que tu veux, déjà tu vas commencer à faire tes itérations, tu vas faire tes propres itérations à toi et en te forçant à faire ça tu vas également traduire de l'abstrait en visuel et ça permet aussi aux autres personnes de comprendre et ce qui est bien, j'ai déjà fait cet exercice avec un de mes collègues dans une entreprise d'avant, il parlait super vite qui réfléchissait, super vite, stop il est doué etc, sauf que le problème c'est quand, il nous peut parler ça allait trop vite en fait, ça allait trop vite et pour nous on ne comprenait pas Et du coup, à un moment, je me suis posée avec lui. Il avait toujours un cahier. Je lui ai dit stop, on s'arrête, on prend le cahier. Il a commencé à schématiser. Ça allait très vite. On reprend, on respire et à force d'itérer aussi son schéma. Son schéma est très complexe. Il est devenu plus simple et ça a permis à ce que toute l'équipe entière, elle puisse se, pour prendre en fait ce qu'il avait en tête.
Bruno:
Je vois. Mais est-ce que cette représentation, justement avec des carrés, des ronds, des flèches et toutes les formes de symboles qu'on peut imaginer, est-ce que ça ne t'oblige pas aussi parfois ou ça t'empêche d'avoir un certain niveau de précision où tu gardes une vision très macro, très haute, qui t'empêche d'aller dans le détail ?
Aurelie:
En fait, à mon avis, tout dépend de ce que tu veux imaginer. Mais si c'est un gros truc, à mon avis, c'est meilleur de découper et de faire que, micro alors du coup qu'un concept ou qu'une problématique à la fois en fait.
Bruno:
Alors du coup je sais pas si c'est que parfois c'est un peu trop le désordre dans moi ma manière de mais tu vois parfois quand j'essaye effectivement de mettre sur le papier ou sur le tableau on s'en fout mais de représenter effectivement de manière visuelle je sais jamais vraiment je sais par où commencer mais très vite ça devient en fait un espèce de bordel et c'est compliqué à organiser et j'entends qu'effectivement il y a une vraie valeur dans la transmission de effectivement ce type de transmission et de représentation mais qu'est-ce que tu aurais comme conseil à donner pour justement trouver, les bonnes représentations la bonne approche ou est-ce qu'au final c'est que, J'entends que la notion d'itération, c'est pratique quand tu es sur un ordinateur. Mais quand tu es sur son tableau blanc, ou pire, sur une feuille blanche...
Aurelie:
On peut le faire aussi.
Bruno:
L'itération, elle est plus complète, parce qu'il faut effacer, il faut refaire. Ce n'est pas aussi facile que... Qu'est-ce que tu aurais comme conseil ?
Aurelie:
Pratiquer. Et pratiquer, en fait. Parce que, en tout cas, pour moi, on va dire que, faire et refaire, et on va dire revenir sur un schéma sur un visuel, que j'ai fait il y a 1, 2, 3, 4 ans avec mes X années en plus, avec le savoir que j'ai eu en plus, avec les expériences que j'ai vues, ça va m'aider d'améliorer ce schéma, améliorer ce visuel. Et du coup, tu dis itérer, si, en fait, c'est bien de. Refaire un schéma, tenter de le réexpliquer, parce que en plus, c'est bien de de tenter de rendre visuel des idées et d'autres idées, d'autres concepts de technologie parce qu'au fur et à mesure, tu vas te créer ta propre boîte à ou à qui, en fait. Et du coup, avec un crayon de papier, c'est plus dur de faire des copiers-collés. D'où la tablette qui, moi, voilà. C'est que j'adore. Je suis très crayon à la base. Je ne suis pas Apple. Je suis sur l'iPad. Je suis anti-Apple à la base. Je suis crayon, mais je suis venu à avoir la tablette parce qu'à force, je me suis créé mes visuels, mes boîtes à outils. Comme ça, j'ai une idée. Je gagne du temps. Je sais ce que je vais expliquer. J'ai ma boîte à outils. C'est comme si j'avais mon, éditeur de code en fait et que je et que je prends donc mes on va dire toutes mes fonctions de aide en fait, helper et bah du coup c'est pareil j'ai j'ai mon petit outil mon logiciel j'ai un boîte d'outils et du coup je vais prendre ce que j'ai déjà fait et parce que ça me permet de gagner du temps et en plus et à force tu te crées ta boîte d'outils en fait.
Bruno:
Ouais alors dans ce que tu décris d'itérer sur ses propres idées et que ça aide du coup à les mettre clairs et autres, ce que tu décris aussi un peu c'est le principe du rubber duck cette personne qu'on a à côté de son ordinateur pour essayer de, d'expliquer des choses pour essayer d'identifier les points où on aurait oublié quelque chose ou pour expliquer un bug qu'on rencontre est-ce que pour toi au final cette représentation, le fait de reprendre le crayon te permet de revenir à quelque chose, de ce principe du rubber duck de donner un regard extérieur à ta propre perspective ?
Aurelie:
Oui, parce que en gros, en fait, ça va me forcer à, on va dire, à essayer de trouver les bons mots. Et bah, c'est... En gros, c'est comme quand tu dois, on va dire... Expliquer quelque chose à quelqu'un, donc soit on va dire quelqu'un de vrai soit ton, canard ou ce que tu veux tu vas être obligé de reformuler et tu vas être obligé de également avant de creuser et moi on va dire que, Donc, le fait du coup d'avoir à trouver du visuel pour expliquer des thèmes technologiques qui sont très complexes, cela m'a forcé du coup à creuser. Très loin, mais c'est très intéressant au final.
Bruno:
Et ça a été quoi le déclencheur pour toi de cette réflexion sur l'importance de l'apprentissage visuel qui t'a amené à écrire ce livre ?
Aurelie:
En fait, c'était une fois. En gros, ça a commencé en plein premier confinement, donc en 2020, en mars. Il y a cinq ans. 5 ans quand même en gros en fait c'était un samedi ou un dimanche après-midi je me suis mis dans mon lit et j'avais en fait ma vieille tablette à l'époque et je me suis demandé comment moi je me représentais un pod donc un des concepts les plus basiques et les plus utiles de Kubernetes test. Et là, en fait, ce que j'ai fait, j'ai pris la tablette et j'ai dessiné une pokéball. Et là, du coup, j'ai fait, OK, donc pour toi, un pod, c'est comme une pokéball. Et après, donc, j'ai mis ça, j'ai dessiné la pokéball. Et après, en dessous, j'ai dessiné une pokéball qui est ouverte et à l'intérieur, j'ai mis deux conteneurs. J'ai fait, OK, donc un pod, ça peut contenir un plusieurs containers, etc. Et du coup, j'ai fait une petite feuille, un petit dessin avec ces petits pokéballs, ces pods, et je me suis dit « Allez, tu mets un tweet ! » Les réseaux sociaux, je dis, c'est pas mal. Et là, je me suis aperçu que ça plaisait et que. C'est cette manière qui était très différente. C'était la première fois que l'on faisait ça, en fait. La première fois que quelqu'un décortiquer cumulatesse, creuser chaque concept et les render de manière, je ne vais pas dire... Enfantine, mais un petit peu quand même. Et cette manière très différente, ça a plu. J'ai reçu pas mal de commentaires qui me disaient, c'est trop bien, allez, à suite. Je vais à suite. Et du coup, pendant des mois et des mois, jour, soirée et demi, week-end, jour férié, etc. J'en ai fait, j'en ai fait, encore, encore, encore. Et du coup, en fait, quelques mois après, j'ai du coup sorti un e-book en fait un e-book de recueil de, sketch notes sur cube et après il m'a fallu deux années après de l'itération etc pour que le e-book soit, un vrai livre un book in you en fait j'appelle ça comme ça et le truc c'est que c'est rigolo parce que je sais pas pourquoi un samedi ou dimanche après-midi je me suis demandé, pour moi c'était quoi du coup, un pod en fait mais voilà est-ce.
Bruno:
Qu'avec le dessin parce que tu parles de représentation enfantine.
Aurelie:
Ce que je note mais ouais.
Bruno:
Au delà de l'aspect enfantin parce que la pokéball effectivement c'est marrant comme représentation.
Aurelie:
On connait en plus.
Bruno:
Effectivement est-ce que tu crois que cette forme de représentation et de transmission de l'information t'oblige aussi à j'ai le mot qui a disparu au moment.
Aurelie:
Où je formule ma question.
Bruno:
À simplifier d'une certaine façon est-ce que tu arrives à retranscrire toute la complexité que peut représenter Kubernetes avec justement ces dessins au final assez triviaux c'était ça le mot que je cherchais, est-ce que tu... Tu donnes une certaine trivialité à un sujet qui est quand même très complexe, mais du coup, ce que tu arrives à garder, le... à pouvoir quand même appréhender cette complexité et pouvoir du coup faire comprendre cette complexité. Je sais pas si ma question est...
Aurelie:
Alors en fait... En fait, à mon avis, en gros, ce que je tente de faire, c'est de le rendre simple. Par exemple, dans le livre, je prends chaque concept en expliquant que les choses les plus utiles. Avec le moindre de mots possibles et avec toujours un mix un peu de mots en anglais et des flèches des carrés, des ronds des pokéballs des voitures, des avions mais en gros pour répondre à ta question en fait c'est très difficile de tout expliquer cube ou autre en fait tout en visuel mais si on décortique si on prend un concept après l'autre et si on tente, t'expliquer que ce qui va être utilisé et bah du coup ça marche au final.
Bruno:
Du coup tu vois, pas simple en tout cas, j'y vois effectivement certaines formes de complexité parce que tu vois moi par exemple avec ce podcast j'ai fait le choix de m'adresser que à des développeurs et des développeuses donc à partir du principe que on s'adresse à des gens dont c'est le métier et qui ont déjà une forme d'expertise, de connaissance alors ça n'empêche pas qu'il y a plein de gens qui écoutent ce podcast qui sont en cours de formation, qui sont en train de devenir développeurs ou développeuses.
Aurelie:
Des étudiants aussi peut-être.
Bruno:
Des étudiants, effectivement. Mais ça montre que c'est quand même des gens qui sont déjà un peu dans le truc, qui sont déjà dans un mode d'apprentissage. Et j'ai quand même l'impression qu'on fait déjà un métier qui est complexe, c'est-à-dire que même la base de notre métier, si tu prends les technos les plus simples, les plus approchables, qui sont considérés comme les plus rudimentaires par, une communauté de sachants et de sachantes de notre profession, elles sont quand même difficilement impréhendables par le grand public donc tu vois si tu prends un concept comme Cube qui du coup est encore plus loin c'est très loin, en simplifiant en fait ce que j'essayais justement de formuler c'est que même si on essaye de simplifier notre métier de l'expliquer à monsieur et madame tout le monde, je pense pas que pour autant les gens soient capables d'exercer notre métier quand on essaye de simplifier au maximum pour leur expliquer les concepts ? Ma question, en fait, c'est quand tu essayes justement, de simplifier, de vulgariser, d'expliquer tous ces concepts de Kubernetes, est-ce que ce qui en ressort pour la personne qui va le consommer, c'est en fait une meilleure compréhension de « ok, comment ça fonctionne ? » Sans pour autant donner la capacité à la personne de l'utiliser de manière pleine, consciente et active.
Aurelie:
En fait, pour moi, c'est ce qu'on m'a également dit. Tu as peut-être deux catégories de gens qui vont utiliser ce genre de livres. Tu as la première catégorie, C'est les gens qui connaissent déjà Cube, qui sont expérimentés et qui vont prendre le sommet et ils vont directement aller au concept, à la fonctionnalité qu'ils intéressent car ils doivent rajouter un health et ils ne savent plus comment faire. Mais en gros ils ont une fonctionnalité il y a un node il faut le drain, ils ont une fonctionnalité à faire et si cette feature, cette fonctionnalité tu ne la fais pas tous les jours tu oublies, tu ne sais plus tu ne sais pas comment tu vas l'approcher et ce guide ça va permettre de jouer au sommaire je sais où aller je prends la fonctionnalité elle est, je ne sais pas. Page 42 je tourne la page j'y accède, et du coup, ça va permettre de faire un mémo, un rappel, et c'est plus en fait comme un aide mémoire en fait. Mais pour moi, ce guide, ça ne doit pas remplacer la pratique en fait. Parce qu'en fait Kubernetes ou Docker ou les conteneurs ou même un langage, c'est très important de pratiquer donc tu peux te aider avec ce genre de bouquin tu peux découvrir tu peux mettre un premier pas dans la technologie tu découvres la technologie en plus d'une manière fun c'est un peu mieux que des livres avec des mots etc ça va plus vite plus vite à lire, plus vite à digérer. Plus vite à comprendre, et du coup, premier pas, tu m'attends, c'est quoi ? Ah, du coup, ouais, donc les pods, ok, ça contient des conteneurs, les déploiements, ça fait ça, etc. Du coup, c'est ton premier pas, c'est d'apprendre, découvrir et comprendre. Et après, deuxième pas, c'est toi, en fait. Ça va être avec tes connaissances-là, tu vas toucher à la thème technologie, tu vas taper une commande, tu vas faire du yamen, tu vas faire attention à ton indentation, parce que sinon, ça, crache. Donc, tu vas appliquer tes déploiements, tu vas déployer tes applications, tu vas les scaler, etc. Et en manipulant concept après concept, tu vas comprendre la technologie. Donc, c'est plus un guide qui te permet de découvrir et aussi, donc, pour les débutants, et j'ai pas mal d'étudiants qui me disent, c'est cool, bah oui, c'est vrai que ça permet d'aller plus vite. Parce que les étudiants, ils doivent vite apprendre une technologie, un langage, il doit vite faire des projets, des programmes rapidement et passer du technologie à une autre. Du coup, ça, ça permet d'aller plus vite et de comprendre très rapidement.
Bruno:
Donc, en fait, t'évoquais tout à l'heure le fait que grâce au dessin, en fait, tu te crées une petite boîte à outils d'éléments. En fait, toi, tu donnes à quelqu'un une boîte à outils déjà un peu remplie.
Aurelie:
Oui, c'est ça.
Bruno:
Sur le concept de cube, en tout cas.
Aurelie:
Oui, c'est ça.
Bruno:
Pour ce qui est de la partie représentation visuelle on en a tous, déjà un peu fait quand on était étudiant et je pense que ça se fait dans tous les types de cursus qui peuvent exister on parle des dessins UML des graphes UML, Mouris effectivement, ça nous ramène je ne sais pas si ça existe encore mais effectivement toute cette représentation on, on est toujours amené à le pratiquer un peu en cursus. On voit effectivement des slides après en entreprise avec un espèce d'ensemble de graphes et compagnie.
Aurelie:
Une diagramme de classe, peut-être encore.
Bruno:
Par exemple, moi aussi. Comment ça se fait qu'on ne le retrouve pas tant que ça dans des livres ? C'est-à-dire que dans tes livres, tu vois quand même beaucoup de textes et un peu de graphes, mais c'est rarement dans l'autre sens. Comment est-ce que toi, tu l'expliques ?
Aurelie:
L'autre sens.
Bruno:
Que dans les livres c'est rarement surtout du dessin et un peu de texte en général c'est plutôt beaucoup de texte et un peu de dessin ça arrive tu prends n'importe quel bouquin de tech par moments il y a des graphes il y a des dessins on en a bien sûr mais le ratio n'est pas dans le même sens.
Aurelie:
En fait j'ai l'impression que les livres informatiques que les livres techniques sont écrits comme des romans en fait c'est c'est parce que ce que je pense. J'ai l'impression que même si tu prends un livre sur les designs patterns, etc., ce que tu veux, j'ai l'impression que le livre, il va être fait comme un roman. Du coup, blablabla blablabla, ah, j'ai un mot qui m'intéresse. Blablabla, ah, un autre mot. Et du coup, c'est dommage. Parce que, pour moi, je trouve que les livres sont faits comme un roman, et c'est dommage. Parce que tu... J'ai l'impression que tu noies tu noies en fait ton information importante dans un paragraphe alors que si tu mets 3-4 mots moi c'est tout ça me suffit, j'ai pas besoin d'avoir un paragraphe qui raconte toute l'histoire de oui c'est un langage qui a été inventé en 1982 moi je veux juste savoir ma réponse en fait du coup ça ce côté livre enfantique. C'est très gros. Les livres sur un concept, on est combien, 20 et quelques. Les livres, c'est pavé. Est-ce qu'en plus, en 2025, on a le temps, maintenant, nous, de lire 500, 600, 700 pages de blablabla ? Je me le demande. Du coup, c'est le côté livre qui est fait en rédigeant, en parlant énormément. Pour moi, c'est dommage, en fait, que tu as des gens que j'y connais, il y a pas mal de personnes qui passent du temps pour écrire un livre, avec des mots, ça prend des années. Le livre est mis à jour, le livre est lu, tu as du proof reading, ça va à du coup à un éditeur, le livre imprimé, et après, déjà, il ne bouge plus. C'est fini et le truc c'est que ça a mis des années à pouvoir écrire tous ces mots tous ces chapitres et le truc c'est que c'est dommage parce que la majorité des livres informatiques, tu le prends ah il est trop bien tu le prends tu commences à lire et puis après, T'as ta vie, t'as tes enfants, t'as le quotidien, et le livre est là. Du coup, tu vois, c'est dommage, je pense.
Bruno:
Et puis, alors effectivement, comme tu disais tout à l'heure, une composante importante de notre métier passe aussi par la pratique. Je pense que c'est effectivement un mode d'apprentissage extrêmement fort. On apprend parfois par le feu et parfois juste avec les larmes, ou parfois avec le temps, simplement.
Aurelie:
Les cheveux blancs ?
Bruno:
Pour ceux qui ont le plus de chance, mais effectivement, la pratique est importante. Et c'est vrai que de ce que je comprends de ton livre, c'est effectivement un ensemble de concepts qui sont résumés concept par concept. Tu peux les référer quand tu en as besoin et de manière accessible.
Aurelie:
À la demande, en fait.
Bruno:
En revanche, je t'évoquais effectivement à l'instant qu'un livre, on va mettre beaucoup de temps à l'écrire et qu'au moment où il sort et au moment où tu l'as fini, c'est déjà dépassé mais au final ton livre t'as commencé à le faire en 2020 et tu disais aussi que tes livres.
Aurelie:
Il est mis à jour à chaque fois tu expliquais aussi qu'un livre il est figé dans le temps une fois qu'il est imprimé il ne bouge plus ton livre maintenant il ne bouge plus lui ces livres là ils ne bougent plus sauf que le truc c'est que ce que je fais en parallèle je mets à jour, également parce que j'ai la version physique qu'on peut toucher qu'on peut lire qu'on peut tourner et j'ai la version en PDF en fait que je mets à dispo en fait, ce que je fais, c'est à chaque mise à jour de Kubernetes, à chaque nouvelle version, je. Fais une révision intégrale, je modifie des pages et des pages, je remets, etc. Et du coup, ce que je fais, c'est que je mets à disposition toutes les mises à jour après pour les zéros, en fait. Et du coup, t'as le PDF une fois, et après, à chaque nouvelle sortie, tu mets un test 1.31, 32 etc tu as les mises à jour parce que sinon, ce qui arrive c'est que tu as un livre, là papier je ne peux pas faire autrement j'aimerais bien j'en connais qui au début du livre qui commençait à imprimer les, du coup mages et du coup qui les mettait dedans sauf que là maintenant on est à la 2020, on est à 2025 j'en suis à la version 2.0.8 je crois donc voilà du coup ça, le livre pour moi le livre c'est comme du soft je le mets à jour avec des releases avec un changelog mais du coup le pdf je le mets à jour parce que pour moi c'est important parce que si tu. Ton concept évolue avec kube ça évolue pas mal, ça se complexifie encore plus donc du coup il faut expliquer d'autres choses, t'as des concepts qui, existaient en 2020 qui existent plus maintenant du coup ça se met à jour, donc du coup c'est important de mettre à jour parce que si tu as un concept si tu reviens ton sommaire si tu vas sur les pages qui vont bien et si ce qu'on t'explique ça marche plus, t'es rajout en fait c'est comme quand moi je fais des livres mais je fais également des guides, avec OVH je fais pas mal de guides sur, cube, les comptes d'honneur notre artboard, le registrier, round-chocs etc, et du coup moi ce que j'aime c'est que quand moi déjà je vais dans les articles blog, je vais surtout dans des guides etc, je veux que quand je copie-colle une idée de commande, ça marche c'est frustrant, tu trouves un doc ça répond à ma question ah je suis trop contente allez tu copie-colle la première ligne ça m'y arrivait trop souvent et là d'emblée.
Bruno:
Ça marche pas.
Aurelie:
C'est frustrant en fait donc le truc c'est que comme moi je consomme beaucoup j'en fais beaucoup bah du coup j'ai l'habitude de mettre à jour et j'ai aussi un repo GitHub un repo Git où s'il y a des gens qui trouvent des problèmes ils me créent des, lichus tu me crées une issue à une future qui manque tu crées une nouvelle fonctionnalité s'il y a un bug s'il y a une typo, ou peut-être j'avais fait au début j'avais un dessin qui était inversé ça arrive, tu me crées une issue et du coup moi je regarde j'analyse, je traite comme un logiciel et après tu m'ajoues le PDF.
Bruno:
Est-ce que ça veut dire que de la même manière il y a des gens qui peuvent ajouter des dessins à ton repo ou pour le moment pas encore ?
Aurelie:
Pour le moins non.
Bruno:
Est-ce que du coup tu vends ton livre avec un stylo et des pages blanches pour inciter les gens.
Aurelie:
Aussi à prendre le réflexe non, mais cela peut être une idée en fait à la fin tu te rajoutes j'allais dire une, deux mais tu rajoutes 5, 10, au moins 5, 10 pages et aussi je pense que dans les premières lignes tu commences à les aider peut-être que tu mets des mots, tu mets la boîte aux outils et après tu laisses tout blanc. Je pense qu'on peut faire un mix des deux et comme ça, si tu as une idée si tu veux peut-être que tu as un dessin et tu dis, alors oui, j'ai, Je comprends ce qu'elle veut dire, mais si je fais ça, je comprendrais peut-être mieux moi. Donc oui, c'est une idée, pourquoi pas.
Bruno:
Pour terminer et du coup, pour essayer aussi d'inciter l'ensemble des auditoristes à peut-être prendre plus souvent leur stylo pour faire ces dessins-là ou ces explications-là ou poser les choses. J'ai reçu il y a quelques temps maintenant Thomas, de CTO de Théodaux, en tout cas aujourd'hui je crois mais qui à l'époque partageait, une méthode qu'il mettait en place dans sa boîte qu'il appelait le write the first time où l'idée était que, il fallait que sur chaque ticket tu devais indiquer le nombre de refresh que tu avais fait avant de commettre ton code et il fallait que le nombre soit le plus proche de 1 que possible l'idée étant qu'en fait il faut que t'écrives ton code et que ça marche du premier coup et que ça remplisse.
Aurelie:
Ça marche pas du premier coup avec moi, en tout cas. Ça marche pas du premier coup ?
Bruno:
Moi, j'ai pas essayé cette technique-là.
Aurelie:
Ça marche pas, moi. Moi, il est en alerte, ça marche pas pour moi.
Bruno:
Ce qui était intéressant, en fait, dans son approche, c'est de dire, plutôt que de faire 20 000 refreshs, parce que tu fais un tout petit truc, tu fais un refresh.
Aurelie:
Commit, en fait.
Bruno:
Non, on parle vraiment de refresh. Parce qu'en fait, quand tu codes dans un environnement web, en fait tu refreshes ta page c'est ça en fait ah.
Aurelie:
Oui ouais ça marche.
Bruno:
Ou tu vois quand tu lances ta compile en fait c'est autre ilo d'autre exactement tout ce que tu fais en fait avant de commit et c'est l'idée que tu en fait tu prends un peu de recul ouais ouais je vois et justement tu prends tu prends un cahier tu prends un stylo ça marche pas ce truc et t'écris en fait tout ce que tu veux faire tu vois tu mets le truc au propre tu dis ok en fait il y a ça il y a ça ok il y a tel cas et tu fais en sorte que quand tu te mets à coder tu sais déjà tout ce qu'il y a à coder et tu fais t'essayes de tout faire du premier coup, ça revient un peu à ça en fait de se dire ok en fait on prend un stylo on prend un peu de recul et on fait avant quoi.
Aurelie:
Bah oui voilà c'est ça en fait parce que ce que t'as dit ça revient à bah, Il faut que je l'explique. Donc, du coup, je fais un petit dessin, je creuse. Alors oui, mais non, mais si je fais ça, ça ne marchera pas, en fait, au final. Donc, en gros, c'est toi, tu te forces à l'expliquer, à creuser, tu te forces à faire des itérations avant de coder, en fait. Du coup, ça revient à ça, mais je trouve quand même que c'est dur, en fait. Parce que moi, ce que j'aime bien dans le métier, c'est que tu testes. C'est que tu cliques, ça ne marche pas. Oui, mais au moins, tu vois ce côté, toutes nos actions, elles ont des conséquences. On voit qu'une ligne de code, même un mot, un mot, un mot dans une page d'une ligne de code, ça a un très lourd impact. Une lettre, un point-virgule. Le fameux. Du coup, ça a vraiment un impact. Donc du coup là je pense que c'est cool, tu creuses mais peut-être que ça te fait perdre ce, spirituel, je code, je teste je sais non, non si je teste et que ça marche pas c'est mal.
Bruno:
Oui mais du coup dans ce qu'expliquait Thomas c'est que le problème avec cette boucle permanente ça te prend du temps, et que t'as plus de chances de louper un cas parce qu'en fait t'as réussi à faire un truc qui fonctionne tu.
Aurelie:
Es là et tu dis ah oui.
Bruno:
Ça marche c'est bon ça marche c'est terminé et t'arrêtes c'est vrai aussi alors que quand tu prends un peu de recul tu fais ah non mais en fait il y a aussi le cas où en fait l'email il est en il est en .co.uk donc en fait il y a un cas un peu différent où là il y a il y a un double tl voilà il faut ça.
Aurelie:
Régler que ça il marche ça pas du premier coup tu vois.
Bruno:
Tu vois c'est ce genre de je trouvais ça intéressant et puis je trouve qu'il y a un petit parallèle du coup aussi avec ce que t'évoquais.
Aurelie:
Exactement.
Bruno:
Et aussi, ah oui, un point dont je pense qu'il est important de parler, c'est que tu fais beaucoup de conférences, donc tu partages énormément de choses moi je trouve toujours intéressant un petit peu de, parce que moi à travers notre podcast je suis aussi dans une démarche de partage, de choses, du coup juste par curiosité qu'est-ce qui t'amène toi vouloir faire des conférences qu'est-ce que t'essayes de partager qu'est-ce que t'essayes d'amener, aux personnes qui viennent assister aux milliers de conférences que t'as pu faire maintenant milliers pas long t'en as fait beaucoup alors.
Aurelie:
J'en ai fait beaucoup mais non pas mais d'accord en fait moi en fait j'aime ça, Aider les autres. Et j'aime partager, en fait. Et le truc, c'est que, comme on est le soir, qui fait très très chaud, etc., je bégaye pas mal. Et le truc, c'est que, voilà, tu dis, attends, elle bégaye beaucoup. Donc, en gros, c'est dur de parler pour elle, mais elle fait des podcasts. Le bilan, toi. Elle fait des podcasts et du coup, elle parle en conférence. Le truc, c'est que je me suis rendu compte que même si c'est dur pour moi de parler, j'aime aider les gens, j'aime partager, et j'aime en plus parler, et j'aime discuter, en fait. Le truc, c'est que plus. Je vais faire une présentation, plus je la creuse également chaque fois. Parce que j'ai eu à la fin de la présentation une question super intéressante, c'est vrai, du coup je rentre, je teste je trouve autre chose, je réitère c'est pareil en fait et du coup à chaque présentation, pour moi ça me permet de partager, de faire un retour d'expérience et de rencontrer des nouvelles personnes des nouvelles communautés en fait, et le truc c'est que je me suis rendu compte c'est que cette année, je mets 10 ans ça fera 10 ans en novembre que j'ai osé, parler devant des gens en meetup. Mon premier talk technique, c'était sur BigQuery il y a 10 ans. C'était immature, c'était pas du tout connu. Maintenant, c'est une grosse techno sur Google. C'est maintenant du ML, de l'AI. Ils m'ont mis de l'AI dans BigQuery. Donc du coup c'est marrant parce qu'en 10 ans j'ai commencé avec ça parce que c'était une techno qu'on avait qu'on avait qu'on avait utilisé dans l'entreprise on a fait une migration de Hadoop vers BigQuery il y a longtemps du coup il y a 10 ans du coup c'était une techno qu'à l'époque n'était pas connue et j'ai commencé à parler parce que c'était un sujet que je connaissais très important pour moi si je dois faire une présentation je dois connaître, bien je dois connaître pas mal ce bas ce sujet, en fait, ce topic. C'était un sujet que je connaissais bien, et j'allais, en fait, dans ce meet-up, j'allais au Toulouse Data Science tous les mois, et les organes à force, ils me connaissaient, et au bout d'un moment, je ne sais plus, une année où j'allais tous les mois, j'ai des organisateurs qui m'ont dit, Aurélie, alors, next, c'est toi ? Ah non, non. Quoi ? Ah non, non, mais impossible, je pégaye. Je ne sais pas parler, et je n'aurais rien d'intéressant à à. C'est un drôme de l'imposteur. Et du coup, le truc, c'est que ils m'ont dit si, si, c'est un sujet, etc. Donc, je me suis lancée il y a quasi 10 ans. Alors, c'était très difficile. J'ai bégayé énormément pendant une heure. J'étais en PLS. Et le truc, c'est que je soulignes ma presse et j'ai eu une heure de questions. Une heure d'interaction. Et c'était marrant parce qu'après le meet-up, on avait un petit coin avec une table avec des chips, je n'ai jamais vu les chips, les jus d'orange, je n'ai jamais vu l'Oasis, quand tu veux, je n'ai jamais pu boire et manger une heure après d'interaction avec les gens, j'ai eu plein de questions et je me suis dit, waouh, c'était mon premier toque technique et déjà, ce n'était pas comme maintenant aussi visuel, mais déjà j'avais, les prémices d'un boîte à outils ce côté que j'explique les choses d'une manière, à moi, différente. Et ça marche. Donc depuis, j'ai fait pas mal de conférences. Et le truc, c'est que plus ça allait, et plus j'ai pris de la confiance. Et voilà.
Bruno:
Disons plus tard. Et effectivement, dans le chat, que ce soit sur YouTube ou sur LinkedIn, les gens mettent en avant, je vois un bon jeu, Big Up à Aurélie, Super Conf, confs d'Evox l'année dernière. Donc effectivement, les gens célèbrent les différentes confs que tu as pu faire. Je suis conscient que je reçois une star qui a déjà fait pas mal de conférences. En tout cas, merci beaucoup Aurélie pour toute cette discussion. J'aurais deux dernières questions pour toi qui sont les questions rituelles de ce podcast. La première, c'est est-ce qu'il y a un contenu que tu saurais partager avec l'ensemble des auditeuristes ?
Aurelie:
Alors en fait, bah, allez. Si vous souhaitez découvrir Kubernetes, c'est des années d'apprentissage et d'utilisation de cubes en production, à l'époque déjà. Si vous souhaitez découvrir Docker aussi, j'ai fait un livre, ou Kubernetes, j'ai des articles de blog aussi sur Dev2, donc c'est gratuit. Tout contenu que j'ai fait depuis des années, si ça peut vous aider c'est là en fait et moi du coup ce que je dis à chaque fois si ce que je fais même ça aide une, personne ça a mérité les mois et les mois en fait.
Bruno:
On mettra bien évidemment tous les liens en description et dernière question, la question la plus importante de ce podcast est-ce que tu es plutôt espace ou tabulation ?
Aurelie:
C'est quoi cette question ? Alors, est-ce que je suis espace ou tabulation ? Je crois que dans mon éditeur de code, les tabulations sont remplacées par des espaces. Je crois, j'ai mis ça il y a très longtemps. Mais on va dire que je te répondrai que l'on s'en fout en fait. Je suis désolée.
Bruno:
Non mais j'accède complètement à la réponse.
Aurelie:
Si tu arrives déjà sur le genre de question, mais tabulation ou espace ou ce que vous voulez le plus important c'est de coder en fait comme je voulais exactement.
Bruno:
Très bien, merci beaucoup Aurélie avec plaisir et merci à tous d'avoir assisté à cet enregistrement donc voilà, je vous invite effectivement à tester, de lâcher un peu le clavier de prendre un peu plus le crayon et le papier que ce soit pour vous ou pour expliquer à d'autres ce que vous essayez de faire, ça a effectivement beaucoup de mérite ça résonne avec plein d'autres épisodes qu'on a pu faire ici donc n'hésitez pas à vous à prendre un petit peu de recul à prendre le temps de la réflexion à dessiner à vous faire effectivement cette petite boîte à outils, que ce soit sur une tablette ou sur papier c'est effectivement beaucoup d'utilité. De ma part je vous remercie aussi toujours de partager ce podcast autour de vous de mettre un commentaire 5 étoiles sur votre application de podcast préférée ça va faire monter dans les algos je vous souhaite une très bonne fin de semaine je vous dis à la semaine prochaine et d'ici là connaît bien.